Le jeudi 17 octobre, lors d’un point de presse, le porte-parole du Département d’État américain, Mathew Miller, a esquivé les questions concernant la position de l’administration Biden sur la proposition de partition du Sahara occidental entre le Maroc et le Polisario. Cette option, évoquée la veille par Staffan de Mistura devant le Conseil de sécurité des Nations unies, visait à offrir une solution potentielle à ce conflit de longue date.
Face aux demandes des journalistes de clarifier la position de Washington, Miller a simplement répondu qu’il n’avait « pas examiné ce sujet » et qu’il n’en avait « discuté avec aucun de ses collègues ». Il a promis de revenir plus tard avec une réponse. Les journalistes ont continué à insister, mais sans succès, le porte-parole répétant qu’il n’avait pas eu le temps de s’informer sur ce dossier.
Miller a justifié cette absence de réponse en expliquant qu’il avait préparé son briefing principalement en lien avec la situation à Gaza, suite à la mort du chef du Hamas, Yahya Sinwar.
Un contexte sensible
La question du Sahara occidental est un sujet diplomatique extrêmement sensible. Le Maroc considère cette région comme une partie intégrante de son territoire, tandis que le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, revendique l’indépendance de cette région.
La proposition de partition du Sahara occidental est perçue par certains comme une solution potentielle pour mettre fin à ce différend qui dure depuis des décennies, mais elle reste très controversée.
Les États-Unis en retrait
L’administration américaine avait sous Donald Trump reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en échange de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël.
Toutefois, depuis l’arrivée de Joe Biden à la présidence, les États-Unis semblent adopter une position plus prudente sur cette question, évitant de réitérer ouvertement le soutien à la position marocaine ou de s’engager sur la partition proposée.
Ainsi, alors que la communauté internationale tente de trouver une solution à ce conflit, la réponse du Département d’État américain reste en suspens. La question de la partition du Sahara occidental continue d’être une proposition complexe, à laquelle les États-Unis n’ont pas encore apporté de position officielle claire.
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