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Le Dialogue national en est déjà à sa deuxième phase!

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Le “Mouvement du 25-juillet”, qui se fait remarquer en ce moment sur des tas de sujets, a éclairé les lanternes des  citoyens tunisiens ce vendredi 8 avril. “Nous disposons d’une feuille de route et la structure s’est étoffée. Nous avons également des bureaux régionaux mais ce n’est pas un parti politique”, a affirmé le porte-parole du mouvement, Issam Ben Othman…

On le comprend, car quand on soutient celui – le chef de l’Etat – qui a bâti sa popularité sur le rejet de tous les partis politiques, quels qu’ils soient, on ne peut pas crier sur les toits qu’on monte une formation politique. Donc on jugera le “mouvement du 25-juillet” sur pièce, quand il s’agira de ferrailler aux prochaines législatives…

Dans le même élan, Issam Ben Othman a déclaré que le mouvement ne prendra pas part aux prochaines élections. Pour lui c’est juste un groupe de personnes qui partagent les valeurs de Kais Saied. «Nous n’avons aucun contact avec le président de la République. Nous nous limitons à exprimer nos idées dans un cadre démocratique et libre», a-t-il ajouté. Bon, c’est ce qu’il dit, on le jugera sur pièce, quand il s’agira de ferrailler effectivement pour arracher les places aux prochaines législatives… 

Quant au sujet qui taraude toute la classe politique et l’UGTT en ce moment, le dialogue national, le porte-parole du “Mouvement du 25-juillet” est d’avis qu’il comprendra trois phases. La première est déjà bouclée – il fait allusion à la Consultation nationale. La seconde phase vient de démarrer. Il s’agit en fait d’une série de rencontres et échanges avec les organisations nationales, même si la centrale syndicale minimise la portée de cette affaire. Enfin la troisième phase invite quelques partis politiques. Mais attention : «Les partis qui ont fait du tort au peuple ne sont pas concernés par ce dialogue. Tout le monde semble avoir oublié le déclenchement de tout cela : le 25 juillet, date à laquelle les citoyens ont exprimé le rejet de la direction prise par le pays», a indiqué le soutien de Saied…

Il a ajouté que jusqu’ici le chef de l’Etat n’a pas désigné nommément les formations politiques indésirables. Sauf que l’occupant du palais de Carthage en a dit suffisamment pour qu’on se fasse une idée sur les exclus : Tous les partis qui ont invité les partenaires étrangers à mettre leur main dans les affaires intérieures de la Tunisie, tous ceux que la justice traque en ce moment suite aux réunions virtuelles du Parlement… Et ça fait un sacré paquet, en fait toute l’opposition. Après ça il ne sera pas difficile de se faire une idée sur les personnes avec qui Saied daignera dialoguer.

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