Le ministre du Commerce et du Développement des Exportations, Samir Abid, a annoncé ce jeudi 13 mars 2025 que des actions concrètes sont en cours pour améliorer l’approvisionnement en voitures populaires en Tunisie.
Cette initiative vise à faciliter l’accès à ces véhicules pour les citoyens aux revenus modestes, malgré les défis économiques et logistiques rencontrés.
Un objectif social pour faciliter l’accès à la voiture
Lors d’une déclaration à Mosaique FM, le ministre a souligné que cette initiative s’inscrit dans une politique sociale de l’État, ayant pour but d’aider les Tunisiens à acquérir un véhicule à prix abordable. “Notre objectif principal est de garantir un accès plus facile à la propriété automobile en fonction des moyens financiers des citoyens”, a-t-il précisé.
Toutefois, l’offre en voitures populaires demeure insuffisante face à la demande croissante. Les difficultés liées à l’importation et à la distribution sont parmi les principaux obstacles évoqués par Samir Abid, qui a également mentionné l’influence de la conjoncture économique mondiale sur la disponibilité de ces véhicules.
Un marché impacté par les tensions économiques
L’approvisionnement en voitures populaires est freiné par plusieurs facteurs, notamment :
- Les défis logistiques et économiques qui ralentissent les importations.
- Les fluctuations des taux de change, qui augmentent le coût des véhicules importés.
- Les taxes et droits de douane, qui pèsent sur le prix final des voitures destinées aux ménages tunisiens.
Malgré ces difficultés, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à répondre à la demande tout en préservant les équilibres économiques du pays.
Des solutions en cours pour relancer le secteur
Face à ces défis, des mesures sont à l’étude pour faciliter l’importation et la distribution de voitures populaires en Tunisie. Le ministre a exprimé son espoir de voir une amélioration des conditions économiques, aussi bien sur le plan national qu’international, afin de renforcer l’offre et stabiliser les prix.
En attendant, les autorités poursuivent leurs discussions avec les concessionnaires automobiles et les acteurs du secteur pour trouver des solutions adaptées aux réalités du marché tunisien.
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