Lord Tariq Ahmad, ministre d’Etat britannique en charge de l’Asie du Sud et de l’Afrique du Nord, vient de nous rappeler que ce dont la Tunisie a le plus besoin en ce moment ce sont des investissements étrangers, de gros projets structurants qui créent de la richesse et des emplois. Le ministre d’Etat britannique a annoncé ce mardi 7 juin sur une radio privée un partenariat avec le ministère tunisien de l’Energie pour propulser les énergies renouvelables…
Lord Tariq Ahmad a salué les avancées faites par la Tunisie pour faire face au réchauffement climatique. Bon, qu’il nous permette de souligner qu’à part les bonnes intentions mentionnées sur le site web du ministère de l’Environnement il n’y a rien de significatif en Tunisie pour soulager notre planète. Les énergies renouvelables pèsent à peine 3% dans le total produit et grillé dans le pays, trop peu quand on sait qu’on ambitionne de monter à 30% à l’horizon 2030. Et ne parlons même pas de l’engagement sur la neutralité carbone en 2050…
Mais l’essentiel, pour la Tunisie, c’est que ses partenaires continuent de croire en elle, de miser sur elle, de la financer. Justement dans ce sens le ministre britannique a rappelé que le Royaume-Uni a décaissé quelque 9,8 milliards de dinars pour muscler les entreprises tunisiennes…
Par ailleurs Lord Tariq Ahmad a fait savoir que son gouvernement négocie en ce moment même avec la Banque mondiale pour appuyer les économies des pays touchés par la guerre en Ukraine. Il est évident que la Tunisie en fait partie et qu’elle aura sa part du gâteau. Il faudra juste que les autorités tunisiennes fassent en sorte que l’argent qui sera décaissé ne subisse pas le même sort que le projet du géant italien ENI, complètement paralysé par le Syndicat de la STEG pour d’obscures raisons. C’est d’ailleurs une des causes du retard de la Tunisie dans ses engagements internationaux pour le climat…
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