Economie

Le Japon vole au secours de la Tunisie dans sa lutte contre la crise de l’eau

Le Japon vole au secours de la Tunisie dans sa lutte contre la crise de l’eau

L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), représentée par Masahito MIYAGAWA, le chef de l’Equipe d’Etude de Planification et la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux-SONEDE, représentée par Mosbah HELALI, le PDG viennet de signer les procès-verbaux des réunions relatives au projet de la coopération technique japonaise intitulé « Projet de développement des capacités pour la réduction des eaux non-facturées dans le système d’approvisionnement en eau dans la zone urbaine du Grand Sfax de la région du sud ».

Grands projets conjoints dans le secteur de l’eau

Les deux parties Tunisienne et Japonaise ont exprimé leur profonde appréciation de la présente coopération technique qui vise au partage du savoir-faire et au renforcement des capacités du personnel de la SONEDE dans le domaine de détection des fuites.

Le choix de la ville de Sfax s’inscrit comme mesure d’accompagnement du projet de la construction de la station de dessalement de Sfax, financé par la JICA en réponse au besoin de réduire les pertes en eau et les coûts financiers qui en découlent.

Il est à noter qu’un contrat relatif au projet de construction de la station de dessalement d’eau de mer à Sfax a été signé, le 9 juillet 2021 à Tunis, par la SONEDE et la JICA en Tunisie. Le projet est financé par un prêt du programme japonais d’aide publique au développement (APD), d’un montant de 36,676 milliards de Yens, l’équivalant de près de 800 millions de dinars tunisiens.

Les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer de Gargour (Sfax sud) ont été lancés, le 1er avril 2022, par la cheffe du gouvernement Najla Bouden.

La JICA, un acteur de référence de la coopération entre la Tunisie et le Japon

Le pont Radès-La Goulette, les centrales électriques de Radès, la protection du Grand Tunis contre les inondations, la station de dessalement de l’eau de mer de Sfax, ou encore les 500 volontaires envoyés au fil des ans en Tunisie, portent tous une même volonté : la JICA est l’acteur de référence dans le cadre de la coopération entre la Tunisie et le Japon.

Ce ne sont là que des signes forts, parmi tant d’autres réalisations, d’un appui effectif et continu à multiples facettes. La JICA est au fait l’un des plus grands organismes d’aide bilatérale à soutenir le développement socioéconomique des pays en développement dans différentes régions du monde. Elle opère dans 150 régions et pays dans le monde, dont 49 pays bénéficiaires en Afrique, y compris son bureau en Tunisie ouvert depuis 1975.

La coopération est fournie sous forme de projets de coopération technique, de coopération financière et de dons. Les activités de la JICA en Tunisie s’articulent autour de deux piliers : la réduction de la disparité régionale par l’amélioration du niveau de vie et la promotion du développement régional, et la croissance économique par l’aménagement d’infrastructures économiques et le développement des ressources humaines.

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