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Le marché des céréales est ballotté au gré des déclarations de Trump

Le marché des céréales est ballotté au gré des déclarations de Trump

C’est l’effervescence sur les marchés. Les annonces du nouveau locataire de la Maison- Blanche n’en finissent pas avec leur impact sur les prix des produits échangés sur les marchés internationaux. C’est le cas des produits alimentaires de base.

En effet, les prix évoluent depuis le début de l’année au gré des déclarations de Donald Trump, le marché des céréales est ballotté au gré des déclarations de ce dernier.  L’incertitude de la politique douanière des Etats-Unis pèse lourd sur les marchés agricoles. Ainsi, les prix du blé sont tantôt à la baisse, tantôt à la hausse.

A titre d’exemple, le 28 janvier dernier, les cours du blé à la Bourse de Chicago sont passés de 5,3550 à 5,4525 dollars le boisseau. Soit un net rebond de près de 2% après une chute tout aussi vertigineuse la veille.

En cette fin de semaine, les céréales américaines ont encore subi la pression d’une probable tension des relations commerciales américaines avec le Canada et la Chine. Les prix sont restés sous pression vendredi 31 janvier dernier à la Bourse de Chicago, à la veille d’une probable tension des Etats-Unis avec ses principaux partenaires commerciaux.

La menace d’une taxe de 100% sur les membres du Brics, qui souhaiteraient s’affranchir du dollar pour le commerce international, a nourri les craintes des marchés céréaliers concernant le durcissement de la politique commerciale des Etats-Unis.

Cette pression sur les prix est également liée à l’épuisement de l’offre en mer Noire  et à la montée des inquiétudes concernant les moissons 2025 en Russie et aux Etats-Unis. En Argentine, les pluies restent par ailleurs insuffisantes pour relancer les potentiels des cultures de soja et de maïs et les cartes météo peinent à rassurer le marché.

A l’inverse, l’excès de pluies au Brésil et les retards pris dans les récoltes de soja participent également à limiter le mouvement de retrait des prix de la fève. Sur le marché européen, le cours a chuté sous les 224 euros la tonne lundi dernier pour rebondir à 232 euros mercredi 29 janvier en séance, effaçant toutes les pertes de la semaine.

A noter que sur le marché européen, un autre élément est surveillé. Il s’agit de la prochaine mise en place des quotas russes, qui prévoient l’exportation de 11 millions de tonnes de blé au maximum pour la deuxième partie de campagne (du 15 février à la fin de juin, juste avant la nouvelle récolte).

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