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Le Maroc bien parti pour gagner la bataille du ciel, pour de bonnes raisons

Le Maroc bien parti pour gagner la bataille du ciel, pour de bonnes raisons

Pour le Maroc les choses se passent sur terre (l’économique et le social) mais également dans le ciel. Mais en fait en bout de course les deux se rejoignent, puisque les applications du programme spatial touchent l’enseignement, l’agriculture, la défense, l’aviation, etc. Le royaume va donc accentuer le virage en mettant en orbite plus de satellites d’observation. Les autorités ont demandé à des sociétés triées sur le volet de leur soumettre des propositions dans ce sens.

C’est le magazine IsraelDefense qui a ébruité l’affaire, reprise par le journal Al Ahdath Al Maghribia dans son édition de ce mercredi 11 janvier. La source israélienne indique que le Maroc a noué des partenariats dans ce sens avec l’Espagne, les États-Unis et la France. La recherche spatiale est une réalité chez Mohammed VI depuis 2019, à travers les projets mis en place avec l’Agence spatiale émiratie et l’Union arabe pour l’astronomie et les sciences spatiales.

Le Maroc se prête d’autant plus à cette nouvelle dynamique qu’il “déploie d’importants efforts dans la fabrication des pièces pour l’industrie automobile, aéronautique et aérospatiale», ajoute la source israélienne citée par Le 360. Cette orientation nationale est pilotée par le Centre royal de la télédétection spatiale (CRTS), lequel abrite la direction du pilotage des programmes de recherche…

A noter que le CRTS a en charge la télédétection, les petits satellites, l’exploration spatiale, les technologies médicales, l’internet, le droit international ainsi que les recherches en lien avec les problématiques éthiques et morales embrassant le domaine spatial.

Le journal marocain rappelle que le roi Mohammed VI a mis sur les rails dès 2013 un programme spatial concrétisé par Thales Alenia Space et Airbus, des ténors mondiaux en la matière. Ce programme a été couronné par le lancement de deux satellites, Mohammed VI A et B, par Ariane space sur le site du lanceur Vega à Kourou, en Guyane française…

Ces deux satellites ont été pour beaucoup dans les avancées en 2019 au niveau des images satellites de très haute résolution, une prouesse qui avait permis de capter une aire de 250 000 Km2 et d’avoir à disposition 370 cartographies thématiques dans plusieurs domaines.

A signaler qu’une ribambelle de conventions ont été paraphées par le CRTS et différents ministères. Ces accords ont pour but de fournir à ces départements des images satellites de haute facture, de monter des projets de cartographie, de former des cadres, de renforcer la documentation et de doper la recherche scientifique dans les universités spécialisées.

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