Le boom du secteur touristique au Maroc, qui tape dans l’oeil des plus grandes célébrités de la planète et le statut de ténor dans l’organisation de grandes rencontres internationales donne des ailes aux autorités. Des investissements massifs dans les infrastructures aéroportuaires du royaume pour doubler à terme leurs capacités, c’est le cap fixé par Rabat. Dans les prochaines semaines des appels d’offres seront lancés pour matérialiser les programmes d’extension des aéroports de Marrakech, Agadir et Tanger…
L’information a été donnée par le ministre des Transports et de la logistique, Mohamed Abdeljalil. «Ces projets sont destinés à doubler la capacité des aéroports pour répondre à la dynamique de croissance du transport aérien dont le trafic à augmenté de 40% par rapport à 2019. L’objectif est de porter la capacité de tous les aéroports marocains à 80 millions de passagers par an, au lieu des 40 millions actuellement», a déclaré le patron des transports.
Le pays s’est fixé 2050 pour atteindre tous ces objectifs. Mais ces aéroports ne sont pas les seuls concernés, il y a aussi ceux de Rabat-Salé, Tétouan, Dakhla et Mohammed V, qui est déjà le leader du classement des aéroports du continent africain, dans tous les segments.
Cette politique des grands travaux colle à la dynamique du secteur touristique et à celle des grands événements internationaux qu’organise régulièrement le Maroc (conférences, forums économiques, manifestation sportives…). Il y a les retombées financières de ces grand-messes mais il y a aussi la notoriété qu’elles apportent au pays de Mohammed VI, une réputation très porteuse en termes d’investissements…
Prenons l’exemple de la Coupe du Monde 2030, que le Maroc co-organise avec l’Espagne et le Portugal. Les gros investissements autour de la Fête mondiale du football propulseront le royaume vers des paliers supérieurs.
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