Le Maroc le traînait comme un boulet depuis février 2021, une affaire qui a un coût en termes d’image et pour l’investissement. C’est terminé. Le Groupe d’action financière (GAFI) a rayé le Maroc de sa ‘liste grise’, après avoir attesté les avancées dans le combat contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le royaume espère maintenant en tirer de gros bénéfices, notamment pour la notation souveraine et un solide argumentaire lors des négociations avec les institutions financières internationales.
Le GAFI a pris la décision à l’unanimité de ses membres lors de l’Assemblée générale organisée à Paris, en France, du 20 au 24 février 2023. Très officiellement le Maroc n’est plus sous étroite surveillance, puisque les pratiques locales se sont hissées au niveau des normes internationales. Cette bonne nouvelle est le résultat du programme spécial mis en place en février 2021 pour tirer le Royaume de ce mauvais pas, dit un communiqué du cabinet du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
“Ce rapport, en vertu duquel le Maroc est sorti de la liste grise, a salué l’engagement politique formel du Royaume pour la conformité du dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, avec les normes internationales, ainsi que le total respect par notre pays de tous ses engagements dans les délais fixés“, indique le texte…
Cette décision “impactera positivement les notations souveraines et les notations des banques locales“, par ailleurs “elle renforcera l’image du Maroc et son positionnement lors des négociations avec les institutions financières internationales, ainsi que la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie nationale“, ajoute le communiqué.
Rappelons que des experts du GAFI se sont rendus au Maroc du 16 au 18 janvier 2023, et ils ont beaucoup apprécié ce qu’ils ont vu sur le terrain. Leur rapport, très positif, a été décisif dans cette affaire.
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