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Le Maroc s’engage à l’ONU : 80% d’énergies renouvelables dès 2050

Le Maroc s’engage à l’ONU : 80% d’énergies renouvelables dès 2050

Le Maroc, à l’instar des grandes nations occidentales, a dévoilé publiquement sa stratégie à long terme pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Rabat ambitionne de faire monter la part des énergies renouvelables à 80% en 2050. Le document a été soumis récemment à l’ONU, rapporte le 360 ce lundi 3 janvier…

 Le Maroc, qui est déjà un ténor africain en la matière, voit grand avec des énergies renouvelables qui pèseront 70% dans le mix énergétique en 2040. «La baisse rapide et continue du coût des énergies renouvelables et du stockage valide l’orientation prise par le Maroc et autorise l’adoption de stratégies de décarbonation très ambitieuses axées sur la production d’électricité et d’hydrogène verts», indique le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable dans le plan de décarbonation de l’économie nationale remis aux Nations unies.

Il est prévu à l’horizon 2050 de réduire très fortement la dépendance des énergies traditionnelles (charbon, gaz naturel, fioul). «L’hydrogène vert produit par électrolyse à partir d’électricité renouvelable et ses dérivés (ammoniac, méthanol) pourraient également contribuer à décarboner des secteurs et usages énergétiques qui ne peuvent pas être directement électrifiés. On les trouve principalement dans le transport lourd (navires, avions, camions longue distance) et certaines applications industrielles (chaleur industrielle à très haute température)», dit le département du Développement durable dans son document.

Les autorités marocaines projettent de «s’appuyer sur des feuilles de route sectorielles existantes, (…) les améliorer et de suivre une approche systémique à partir de différents «nexus» cruciaux dans la gestion de l’enjeu climatique au Maroc: aménagement du territoire, eau, biodiversité, mobilité, industrie, agriculture, énergie, digitalisation, etc.».

«Une fois la maîtrise de la demande assurée, on peut identifier quatre grandes catégories d’options: les nouvelles énergies renouvelables (éolien et solaire, énergies variables), les énergies renouvelables conventionnelles (hydraulique et biomasse), l’énergie nucléaire et enfin les énergies fossiles, associées à la capture et au stockage du carbone (CSC). Chacune présente des atouts et des coûts ou inconvénients de natures différentes et très spécifiques», lit-on dans cette feuille de route.

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