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Le Maroc sort sur le marché international : Les milliards de dollars affluent

Le Maroc sort sur le marché international : Les milliards de dollars affluent

Le niveau de l’endettement du Maroc, on le sait, est très haut, mais c’est pour la bonne cause : l’investissement public, des mesures sociales fortes approuvées jusqu’au FMI, le financement des PME, la relance de l’économie, etc. Le royaume vient de rajouter 2,5 milliards à son passif, un prêt scindé en deux tranches égales…

La première tranche devra être remboursée sur 5 ans et la seconde 10 ans et demi, a indiqué depuis Londres la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. A noter que cette sortie sur le marché international a été précédée par un Roadshow pour tâter le pouls des investisseurs. Nadia Fettah est à la tête d’une délégation composée de cadres dirigeants de la Direction du Trésor et des Finances Extérieures (DTFE).

La ministre a confié à la presse que «cette émission témoigne de la confiance des investisseurs quant à la résilience de l’économie marocaine dans un contexte de crise, ainsi que de la solidité des fondamentaux macro-économique du Royaume et de la rigueur de ses finances publiques». Elle a ajouté que la tournée, la première depuis 3 ans, a permis d’exposer aux bailleurs les progrès accomplis et la bonne santé de l’économie marocaine…

«Cette sortie à l’international dans un contexte de volatilité et de difficulté des marchés financiers est la preuve de la qualité de notre économie et de notre crédit», a ajouté Nadia Fettah. Elle a souligné l’enthousiasme des investisseurs, qui viennent d’aires géographiques différentes, un «vrai témoignage de la confiance dont jouit le Maroc». Cela s’est soldé par une proposition globale de plus de 11 milliards de dollars alors que le montant était fixé à 2,5 milliards.

A noter que ce Roadshow a conduit la ministre à Boston, New-York et Londres. Elle n’a pas lésiné sur la valorisation de ses atouts, comme elle l’avait fait à Washington en décembre dernier, chez le patron de la Banque mondiale : la stabilité politique du Royaume, la bonne tenue de son économie face à des tempêtes successives sans précédent (sécheresses, pandémie du Coronavirus, guerre en Ukraine)…

Nadia Fettah a également vanté les réformes accomplies par l’exécutif, la consolidation de l’Etat-providence au nom de la cohésion sociale, les efforts pour coller aux standards internationaux, les avancées dans l’économie verte et le développement durable, etc.

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