Une vente de 80 millions de livres sterling d’actifs israéliens
Le plus grand fonds de pension du secteur privé britannique, Universities Superannuation Scheme (USS), a vendu pour 80 millions de livres sterling (environ 102 millions de dollars) d’actifs en Israël.
Ce désengagement s’inscrit dans un contexte de pressions publiques croissantes, rejoignant ainsi d’autres fonds de pension mondiaux qui se retirent de la région en raison des conflits persistants.
Des pressions publiques croissantes
La décision de vendre ces actifs, entamée en mars dernier, fait suite à des pressions continues de la part des membres du fonds, préoccupés par le bilan d’Israël en matière de droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis le début de la guerre à Gaza l’année dernière.
Les membres du fonds USS sont principalement des employés du secteur de l’enseignement supérieur, y compris des conférenciers dans des universités prestigieuses comme Oxford et Cambridge.
Une réponse aux risques financiers et éthiques
Dans son dernier rapport annuel publié le mois dernier, le fonds USS a déclaré avoir “une obligation légale d’investir dans l’intérêt financier des membres et des bénéficiaires”.
En réponse aux risques financiers devenus évidents, le fonds a réduit ses investissements au Moyen-Orient, soulignant également avoir cessé d’investir dans des secteurs tels que le tabac, la fabrication d’armes et l’extraction du charbon thermique.
Une tendance mondiale de désengagement
Le retrait du fonds USS intervient après des actions similaires d’autres grands fonds de pension mondiaux.
Par exemple, en juin dernier, KLP, le plus grand gestionnaire privé de retraites en Norvège, a vendu ses actions dans Caterpillar, un groupe industriel américain, en raison des risques liés à l’utilisation de ses équipements dans la violation des droits de l’homme des Palestiniens.
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