Le mouvement Echaâb, premier soutien du chef de l’Etat, a atomisé tout espoir des nahdhaouis de revenir dans les bonnes grâces de Kais Saied, en dépit de l’activisme et des cris des islamistes en Tunisie et ailleurs dans le monde. Leila Haddad, députée de Echaâb, a insisté sur la nécessité de traîner devant la justice les personnalités et acteurs politiques qui ont précipité le pays dans l’abîme…
Elle a ajouté sur une radio privée ce samedi 19 février que les partis et responsables politiques qui qualifient le 25 juillet 2021 de coup d’Etat n’ont pas leur place dans le dialogue national.
«Le mouvement Echaâb ne laissera pas passer un dialogue avec Ennahdha. L’organisation d’un dialogue pour tout simplement dialoguer, nous n’y participerons pas», a-t-elle indiqué.
«Il y a un seul mot d’ordre : le patriotisme. Les Tunisiens ont encore foi en l’avenir en dépit de la crise économique. Il y a un changement. Le gouvernement travaille dans la discrétion la plus totale», a-t-elle déclaré…
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