Politique

Le « professeur » Riadh Chaïbi, l’Otorogu de la question économique !

Le « professeur » Riadh Chaïbi, l’Otorogu de la question économique !

Décidément la classe politique tunisienne est, constamment, à côté de la plaque quand il s’agit de la question économique.

Ce talon d’Achille n’est pas le propre du Président Kaïs Saïed, mais touche aussi la plupart des politiciens ou politicards du pays. C’est aussi, et surtout, le cas des partisans de la confrérie des islamistes qui essayent d’utiliser le domaine économique ou financier pour tirer à boulets rouges contre Kaïs Saïed et son Gouvernement, conduit par Najla Bouden.

La plus récentes des sorties ; et qui ne sera certainement pas la dernière ; est celle de Riadh Chaïbi. Une sortie à la « Otorogu », dirons-nous. D’abord, car en complète ignorance des us, coutumes et rouages du travail des instances financières internationales, il annonce d’une manière cavalière le départ de Jérôme Vacher, Représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI) en Tunisie. Selon les suppositions de Chaïbi ce départ est imputé à une supposée désaffection du FMI quant aux choix politique de la Tunisie.

Surtout, le « professeur » Chaïbi alloue cela à un quelconque recours démesuré à la planche à billets! Pour diminuer l’aspect farfelu de sa thèse, il utilise les statistiques du « Solde du compte courant du Trésor » publié quotidiennement sur le site de la BCT et qui s’élève au 11 janvier 2022 à 479,7 M DT (Millions Dinars Tunisiens).

En effet, par rapport à la même journée qu’en 2021, la variation est de 2688,7 M DT! Vu de loin, ce gap est dangereux. Mais, à regarder de près, on se rends compte de la myopie des islamistes : il s’agit pratiquement du même montant du recours, fin 2020, au financement direct du budget par la Banque centrale qui avoisinait les 2800 M DT.

Le hic, c’est qu’à l’époque, c’est précisément son patron ; alors à la présidence de la défunte et non regrettée Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ; qui a œuvré avec ténacité à faire autoriser et ainsi sauver ses poulains Mechichi et Kooli!

Aussi, à creuser un peu et tout en essayant de puiser les informations auprès des bonnes sources, le départ de Jérôme Vacher, en place depuis janvier 2019, intervient à la fin de son mandat de trois ans!

Notre source ajoute qu’il sera incessamment remplacé par un autre cadre du FMI et que le bureau tunisien de ladite Institution fonctionne normalement.

Encore loupé, M. Riadh Otorogu Chaïbi.

Cependant, à refuser de communiquer ou à informer, respectivement Carthage et la Kasbah se tirent des balles dans des ailes fragiles. Il ne faudrait surtout pas prendre à la légère la désinformation économique, dont l’impact se ressent inéluctablement sur le court mais aussi le moyen terme et qui se sont traduit par les récentes notations négatives de la Tunisie! A bon entendeur.

 

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