Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) est d’avis que la liberté de la presse n’est plus garantie en Tunisie et qu’un «péril imminent» la guette. Un message dans ce sens a été publié sur la page Facebook du SNJT hier lundi 2 mai, la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Le syndicat insiste sur le fait que cette journée est une invitation lancée aux gouvernements pour sauvegarder la liberté de la presse…
D’après le rapport diffusé ce mardi 3 mai, c’est la pire année pour les journalistes depuis 5 ans. Le SNJT a corsé son propos avec un spot illustré par des confidences de journalistes molestés par les autorités dans le cadre de leurs activités professionnelles. La vidéo détaille les violations des droits des journalistes et liste les préjudices qu’ils ont subis durant toute une année…
En 12 mois les journalistes tunisiens ont fait l’objet de 17 poursuites judiciaires, 105 transgressions en rapport avec l’accès à l’information, 27 agressions physiques, 26 actes d’incitation à la haine, 12 détentions abusives, 20 agressions verbales, 64 agressions de la part des forces de l’ordre et on a recensé 3 cas de harcèlement sexuel…
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