Le président du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (Synagri), Dhaoui Midani, a évoqué ce mercredi 23 octobre les faits saillants dans le secteur agricole, après les pluies qui ont copieusement arrosé le sol tunisien depuis l’arrivée de l’automne. Alors ce que les consommateurs aimeraient savoir c’est si cette manne céleste, avec son lot de récoltes abondantes, tirera les prix vers le bas…
M. Midani a livré quelques pistes, très intéressantes, pourvu que le reste suive. Il a commencé par l’huile d’olive, à laquelle on prédit une saison faste. Le président du Synagri n’y est pas allé par quatre chemins, sur une radio privée : il faut une décision politique pour fixer le prix de vente du précieux liquide. Il a avancé le chiffre de 10 dinars le litre, pas plus. Qu’en diront les pouvoirs publics mais aussi les producteurs, qui se frottent déjà les mains ? “Wait and see”.
Le responsable des agriculteurs a ajouté que 15 dinars le litre d’huile d’olive est hors de portée de beaucoup de citoyens…
Par ailleurs il a confirmé que la Tunisie table sur une production d’olives est évaluée à 1,6 million de tonnes. Le pays affiche 2 millions d’hectares dédiés à la culture des oliviers, dans ce sens il a tiré son chapeau aux agriculteurs de Sidi Bouzid, leaders dans le classement des oliveraies. Il a également magnifié les prouesses agricoles à Kairouan et Gafsa.
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