Face à une conjoncture internationale marquée par l’instabilité des marchés céréaliers, l’Égypte s’impose comme une destination de choix pour les exportateurs français de blé.
Cette dynamique s’inscrit dans un contexte où la France, premier producteur de blé tendre de l’Union européenne, cherche à consolider sa présence sur le continent africain, alors que la concurrence russe s’intensifie.
Une demande en pleine expansion L’Égypte demeure le premier importateur mondial de blé, avec une consommation annuelle qui dépasse les 20 millions de tonnes.
Cette appétence s’explique par la structure démographique du pays et la place centrale du pain dans l’alimentation locale.
Face à la volatilité des approvisionnements en provenance de la mer Noire, les autorités égyptiennes diversifient leurs sources d’achat, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les céréaliers français.
La France, un partenaire de plus en plus sollicité Les exportations françaises vers l’Égypte connaissent une progression notable.
Depuis la campagne 2023/2024, la France a renforcé sa position sur le marché égyptien, profitant d’une qualité de blé appréciée par les minoteries locales et d’une logistique performante.
Cette percée s’explique également par la capacité de la filière française à répondre aux exigences sanitaires et aux cahiers des charges imposés par les autorités du Caire.
Une concurrence internationale toujours vive Si la France parvient à tirer son épingle du jeu, elle doit composer avec la présence massive de la Russie, dont le blé bénéficie d’un avantage tarifaire.
Toutefois, les incertitudes géopolitiques et les variations des coûts de transport offrent à la France des fenêtres d’opportunité pour accroître ses parts de marché.
Les opérateurs français misent sur la régularité de leur offre et sur la proximité géographique relative pour séduire les acheteurs égyptiens. Le marché égyptien s’affirme comme un axe stratégique pour les exportateurs de blé tricolores.
La capacité à maintenir cette dynamique dépendra de l’adaptabilité de la filière face aux exigences du marché et à la concurrence internationale.
L’Égypte, par sa taille et ses besoins, reste un partenaire incontournable pour la France, qui entend consolider sa place sur la scène céréalière nord-africaine.
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