Le gouvernement équatorien a décidé de suspendre sa reconnaissance de la “rasd” (République Arabe Sahraouie Démocratique), un État autoproclamé soutenu par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui. Cette décision s’inscrit dans la continuité de la dynamique marocaine visant à consolider la marocanité du Sahara.
Un revirement diplomatique significatif
L’Équateur avait reconnu la “rasd” en 1983 et avait même ouvert une ambassade en 2009. Mais ce mardi, Gabriela Sommerfeld, ministre des Affaires étrangères de l’Équateur, a informé son homologue marocain, Nasser Bourita, de la suspension de cette reconnaissance.
Une notification officielle a été envoyée aux représentants de la “rasd” à Quito, marquant ainsi une rupture nette avec près de 40 ans de soutien à cette entité.
La diplomatie marocaine au cœur de cette dynamique
Cette décision s’inscrit dans une dynamique initiée par le roi Mohammed VI visant à renforcer la reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Depuis plusieurs années, le Maroc multiplie les actions diplomatiques pour promouvoir le plan d’autonomie comme solution politique viable à ce différend régional. Le pays a reçu le soutien de nombreuses nations qui ont suspendu ou retiré leur reconnaissance de la “rasd”.
La suspension de la reconnaissance de la “rasd” par l’Équateur ouvre de nouvelles perspectives pour les relations bilatérales entre les deux pays. Ce geste pourrait marquer le début d’une coopération accrue dans divers domaines, notamment le commerce, l’éducation et la culture.
Qu’est-ce que la “rasd” ?
La “rasd”, ou République Arabe Sahraouie Démocratique, est un État autoproclamé par le Front Polisario en 1976, revendiquant la souveraineté sur le Sahara occidental, une région également revendiquée par le Maroc.
Le conflit du Sahara occidental est l’un des plus anciens de l’Afrique, opposant le Maroc au Front Polisario. Ce dernier revendique l’indépendance de cette région, tandis que le Maroc propose une large autonomie sous sa souveraineté.
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