Une récente étude menée par la plateforme CreditCards.com met en lumière une tendance alarmante chez les consommateurs américains : face aux tarifs douaniers promis par le président élu Donald Trump, de nombreux ménages adoptent des stratégies de stockage massif et recourent davantage aux crédits pour financer leurs dépenses.
Selon le rapport relayé par Bloomberg, 34 % des Américains ont commencé à stocker des produits essentiels, comme le papier toilette et les aliments en conserve, par crainte d’une envolée des prix liée aux nouvelles taxes. Ce comportement traduit une anxiété généralisée et un sentiment d’incertitude face à l’avenir économique du pays.
Les sondés expliquent redouter une hausse significative du coût de la vie si ces mesures protectionnistes sont mises en place.
Alors que la période des fêtes approche, l’étude révèle que 30 % des Américains envisagent de s’endetter davantage en utilisant leurs cartes de crédit pour financer leurs achats. Parmi eux, 39 % attribuent cette décision à la perspective de tarifs douaniers imminents, qui risquent d’alourdir considérablement leurs dépenses à court terme.
Pour beaucoup, cette augmentation des dettes personnelles est un moyen de se prémunir contre une hausse future des prix, notamment sur des produits de première nécessité.
Les annonces de Trump incluent :
Ces mesures ont suscité de vives inquiétudes chez les économistes. Ils prévoient une augmentation des prix sur une large gamme de produits, comme le bois et le carburant, ce qui pourrait exacerber les pressions inflationnistes et ralentir la croissance économique des États-Unis.
Dans ce climat tendu, le comportement des consommateurs reflète une prise de conscience des impacts potentiels de ces politiques douanières. Si le stockage apparaît comme une réponse immédiate pour anticiper des hausses de prix, le recours accru aux dettes expose de nombreuses familles américaines à des pressions financières croissantes.
Les experts mettent en garde : à long terme, ce cycle de dettes pourrait fragiliser l’économie américaine, déjà mise à rude épreuve par l’inflation et les incertitudes liées à ces nouvelles politiques commerciales.
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