Selon l’évaluation provisoire rapide des dommages et des besoins à Gaza et en Cisjordanie (IRDNA) publiée le 18 février, les besoins de reconstruction et de relèvement à Gaza sont estimés à 53 milliards de dollars.
À Gaza, la quasi-totalité des secteurs ont cessé toute activité économique. En un an, les prix ont bondi de plus de 300 %, avec une hausse de 450 % pour les denrées alimentaires. L’économie locale devrait se contracter de 83 % en 2024, ramenant sa contribution à l’économie palestinienne à seulement 3 %, alors que la ville abrite 40 % de la population. En Cisjordanie, une contraction de 16 % est également attendue en 2024.
Selon une estimation provisoire des impacts et des besoins, les dommages aux structures physiques sont estimés à environ 30 milliards de dollars.
Le logement est de loin le secteur le plus touché, concentrant 53 % des dommages, suivi par le commerce et l’industrie, qui en représentent 20 %. Les infrastructures essentielles (santé, eau, transports) concentrent plus de 15 % des dommages.
Les pertes économiques dues à la baisse de la productivité, aux pertes de revenus et aux coûts d’exploitation sont évaluées à 19 milliards de dollars, les secteurs les plus touchés étant la santé, l’éducation et le commerce.
Certains secteurs nécessitent des financements de reconstruction dépassant la valeur des destructions physiques, notamment pour la gestion des 41 à 47 millions de tonnes de gravats et de débris.
(D’après communiqué de la Banque mondiale)
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires