Une année pas comme les autres – à cause de la guerre en Ukraine -, un hiver pas comme les autres pour les Français. On a appris ce vendredi 18 novembre, par le canal du gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, qu’il y a un risque «élevé» de surchauffe sur le réseau électrique national en janvier prochain. En d’autres termes les Français pourraient faire l’expérience des coupures d’électricité. Bon, ils ne vivront jamais les mêmes tourments que les Ukrainiens mais tout de même pour l’Hexagone c’est une petite Révolution…
La cause ? Le lent redémarrage des réacteurs nucléaires EDF, beaucoup plus poussif que prévu. La probabilité de se rabattre sur le dispositif Ecowatt – notamment le signal d’alerte rouge – est forte «sur le mois de janvier mais dépendra largement des conditions climatiques et de la possible survenue d’une vague de froid même modérée», d’après l’actualisation mensuelle des «perspectives pour le système électrique publiée» par RTE.
Il est donc fortement conseillé aux citoyens français de baisser leur consommation électrique en janvier 2023, autrement ce sont les coupures de courant assurées, un risque qui enfle du fait du retard pris par la maintenance des réacteurs d’EDF pour cause de grève.
A noter que l’Hexagone devra se contenter de 40 gigawatts (GW) de puissance du parc nucléaire début janvier, d’après les estimations de RTE, contre 45 GW prévus le 14 septembre dernier. Rappelons que pas plus tard que la semaine dernière EDF avançait le chiffre de 48 GW au 1er janvier dans son calendrier officiel. Avec 40 GW on est très loin du compte.
Avec près de 65% de la capacité nucléaire disponible de gros pépins ne sont pas à écarter…
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