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Les Japonnais ne sont pas comme les autres Terriens, surtout leurs responsables

Les Japonnais ne sont pas comme les autres Terriens, surtout leurs responsables

Les Japonais, on le sait, ont des moeurs très différentes des autres habitants de la planète. Ce député, Seiji Kihara, 52 ans, l’illustre de nouveau. Il a reçu une avalanche de remarques acerbes par avoir mis les mains dans les poches de son pantalon, un geste presque au summum de l’impolitesse en terre japonaise…

Il n’y a pas que les internautes qui sont tombés à bras raccourcis sur ce malheureux politicien, sa maman aussi. Cet élu, qui fait partie du cercle du Premier ministre Fumio Kishida, avait été filmé le 13 janvier lors d’un déplacement aux USA, rapporte The Guardian. Cela a suffi à déclencher un torrent de protestations, au point que l’homme a dû formuler des excuses publiques…

Sa mère a fait part de sa “honte“, a confié sur Youtube le député et secrétaire général adjoint du cabinet de Fumio Kishida. Il a ajouté que sa maman lui a téléphoné illico, très remontée après avoir eu vent des commentaires qui disaient que Seiji Kihara “déshonorait sa famille“.

L’élu a réaffirmé que son acte n’avait aucune connotation d’irrespect vis-à-vis du Premier ministre, qui faisait une allocution juste devant lui. Il a indiqué qu’il est “du genre à mettre ses mains dans ses poches lorsqu’il marche“, même s’il ne bougeait pas dans la vidéo. Il a argué pour sa défense que cette attitude lui permettait de mieux se focaliser sur le discours de Kishida. Comprenne qui pourra…

J’ai réfléchi à la meilleure façon d’exprimer les relations amicales entre le Japon et les États-Unis lors du sommet“, a ajouté le député, un trait d’humour pour dédramatiser une situation très gênante.

A noter que Seiji Kihara n’est pas le premier responsable politique épinglé pour ce geste, en 2019 la gouverneure de la métropole de Tokyo, Yuriko Koike, avait été sévèrement tancée pour le même motif. Après avoir remis la médaille d’or au vainqueur du marathon de Tokyo, l’Éthiopien Birhanu Legese, elle avait mis ses mains dans la poche de sa parka parce qu’il pleuvait, alors que le sportif à ses côtés a gardé stoïquement les bras raides collés au corps, sans parapluie en dépit des trombes d’eau.

 

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