Le Mouvement Enanhdha a organisé aujourd’hui une conférence de presse en présence de certains de ses dirigeants dont le conseiller politique de Rached Ghannouchi, Sami Triki, la responsable juridique, Zeineb Brahmi et le vice-président chargé des affaires politiques Ali Larayedh.
La conférence a porté sur la situation générale dans le pays suite à la mise en place des mesures du 25 juillet 2021. Les intervenants ont, par la même occasion, dénoncé la campagne de dénigrement menée à l’encontre du parti, évoquant les accusations contre le parti dont le financement étranger, le terrorisme et le lobbying.
Le parti a profité de cet événement pour démentir toutes ces accusations et les traiter point par point, niant tout lien avec les événements de Siliana, les actes terroristes et les infractions électorales.
Ennahdha a rappelé qu’il n’a pas gouverné seul pendant les 10 dernières années, faisant savoir que de nombreuses parties qui prétendent être honnêtes aujourd’hui ont soutenu auparavant le parti en question dès son arrivée au pouvoir.
Enumérant les partis politiques avec lesquels il s’est entretenu dernièrement, Ennahdha a voulu prouver de nouveau qu’il n’est pas un parti isolé.
D’après les discours prononcés au cours de la conférence, il semble que le parti ait adopté une démarche qui était prévisible pour blanchir son image et se victimiser. On a donc affaire à une nouvelle ligne de défense qui ne dit pas son nom mais qu’on devrait réentendre très prochainement…
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