Il se dit que l’ex-président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Abdelmajid Ezzar, n’était pas fan du chef de l’Etat, Kais Saied ; l’inverse serait vrai aussi, dit-on. Mais avec les dirigeants actuels de l’UTAP aussi ce ne sera pas un long fleuve tranquille. Le vice-président et membre du Conseil central de l’organisation, Anis Kharbech, a mis les pieds dans le plat ce jeudi 18 mai, sur une radio privée…
Il a déclaré qu’il est illogique de parler de souveraineté nationale quand on n’a pas son indépendance alimentaire. “Or pour garantir la souveraineté alimentaire il faut en avoir les moyens financiers, appliquer les principes de bonne gouvernance et élaborer une feuille de route pour faire monter le niveau du secteur agricole“, a-t-il asséné.
Dans la foulée il a invité le chef de l’Etat, Kais Saied, à prendre langue avec les représentants du secteur. “Aujourd’hui plus que jamais il faut épauler les agriculteurs, parce que la récolte de céréales est plus qu’insignifiante cette saison” , a-t-il ajouté…
Les tensions sur le marché du blé, avec cette pénurie de farine qui paralyse déjà les boulangeries, apportent de l’eau au moulin de Kharbech.
Par ailleurs il a déclaré que l’eau n’est pas le problème numéro 1, elle est là, “ce qui fait défaut c’est une stratégie pour la stocker comme il se doit“, a-t-il conclu…
Bon, sur ce point l’avis des experts ne sera peut-être pas tout à fait le même mais eux aussi soulignent régulièrement les défaillances chroniques dans la manière dont les pouvoirs publics gèrent l’eau en Tunisie.
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