En marge de la réunion de l’instance administrative nationale, l’UGTT a salué la fixation d’une date pour les élections indiquant qu’il s’agit d’une étape primordiale permettant de mettre fin à la période exceptionnelle.
Cependant, cette étape ne rompt pas avec la politique de l’exclusion selon laquelle les composantes de la société tunisienne ont été écartées, ajoute la même source.
D’après la centrale syndicale, les consultations électroniques ne peuvent pas remplacer le dialogue puisqu’elles ne représentent pas toute la société. S’ajoute à cela, l’ambiguïté de ses mécanismes, l’absence des moyens de contrôle , les menaces qui pourraient avoir lieu au cours du processus allant jusqu’à la manipulation des résultats et le contenu limité semblable à celui des sondages d’opinion.
L’UGTT a exprimé son inquiétude face aux consultations révélant qu’elles pourraient être utilisées pour atteindre un objectif prédéterminé. Et d’ajouter qu’elles écartent les partis et les organisations qui n’ont pas porté atteinte aux intérêts du pays.
“Les consultations pourraient même conduire au monopole du pouvoir, à l’élimination de l’opposition et de toute autorité de régulation” lit-on dans le même communiqué.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires