Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a pris la parole lors de la cérémonie de commémoration du commandant militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, assassiné par Israël lors d’une frappe aérienne dans la banlieue sud de Beyrouth il y a plus d’une semaine.
Nasrallah a évoqué la possibilité que l’ennemi israélien perturbe la cérémonie en franchissant le mur du son avec ses avions pour effrayer les participants.
Parmi les déclarations clés de Nasrallah, il a reconnu la grande perte subie avec l’assassinat de Fouad Chokr mais a affirmé que cela ne dissuaderait pas le Hezbollah de continuer à affronter Israël. Il a également mentionné la mort du chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, qualifiant sa mort de perte importante pour la résistance palestinienne, mais insistant sur le fait que cela n’affaiblirait pas la résistance.
Nasrallah a critiqué le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, pour son insistance à continuer la guerre contre Gaza et son opposition à l’établissement d’un État palestinien. Il a également évoqué les plans israéliens de déplacement forcé des habitants de Gaza et de la Cisjordanie, dans le but de coloniser davantage les territoires palestiniens.
Incursions aériennes israéliennes
Pendant ce temps, les avions de combat israéliens ont franchi le mur du son au-dessus de Beyrouth à deux reprises consécutives, coïncidant avec le début de la cérémonie d’hommage organisée par le Hezbollah pour Fouad Chokr. L’agence Anadolu a rapporté que les avions israéliens volaient à basse altitude au-dessus de la banlieue sud de Beyrouth, créant une puissante détonation sonore entendue dans toute la capitale.
Cette provocation israélienne intervient alors que la situation est extrêmement tendue après les assassinats de Fouad Chokr à Beyrouth et d’Ismail Haniyeh à Téhéran. Depuis le 8 octobre 2023, des factions libanaises et palestiniennes, notamment le Hezbollah, échangent des tirs avec l’armée israélienne le long de la ligne bleue, entraînant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.
Les forces en présence conditionnent la fin des hostilités à l’arrêt de l’agression israélienne sur Gaza, qui a causé plus de 131 000 morts et blessés palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et laissé plus de 10 000 personnes portées disparues depuis le 7 octobre.
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