Société

Les tunisiens ne trouvent plus de médicaments et l’Etat laisse les responsables impunis

Les tunisiens ne trouvent plus de médicaments et l’Etat laisse les responsables impunis

L’un des devoirs principaux et élémentaires de l’Etat est, sans nul doute, de garantir les soins et les médicaments à ces citoyens. Or, ce principe n’est plus valable en Tunisie. L’Etat a failli à ce devoir, et les tunisiens ne peuvent plus, se faire soigner, par défauts de nombreux médicaments, mais aussi, à cause de la hausse incroyable des prix des médicaments et l’incapacité de l’Etat de rembourser les frais comme il en a le devoir.

L’Etat est défaillant à se chapitre, et il en est conscient, mais il semblerait qu’il ait choisi le déni, comme stratégie de défense, à voir le ministre de la santé quand il nie les évidences quand il assure que tous les médicaments, notamment ceux des maladies chroniques, sont disponible en stocks suffisants. Alors que tout le monde à commencer par les pharmaciens assurent qu’il n’en est rien.

Mais ce déni n’empêche pas que l’Etat est fautif. Nos seulement parce qu’il ne peut pas garantir les soins et médicaments à ses citoyens, mais aussi, parce qu’il n’a pas jugé utile de demander des comptes aux responsables de cette situation, les laissant circuler librement, à profiter de l’argent et des avantages qui reviennent de droit aux tunisiens.

Le manque de médicaments, malgré les démentis, est dû à l’incapacité de la pharmacie centrale d’en importer. Et ce, parce que la PCT est en faillite. Pourtant la PCT a des impayés auprès de la CNAM à hauteurs de millions de dinars. Et la CNAM elle-même, est en faillite. Et ce, parce qu’elle a des impayés auprès des caisses sociales, à des niveaux colossaux.

Et, c’est là qu’on arrive aux vrais responsables de cette crise, car les caisses sociales, surtout la CNRPS, sont en faillite, parce qu’elles ont été mises à sac par des milliers de repris de justice, qui ont profité de ce qu’ils ont appelé « révolution », pour piller les caisses, en se créant des carrières professionnelles imaginaires et se payant des pensions de retraites en or, alors même qu’ils n’on pas cotisé un seul jour, n’ayant pas travaillé de leur vie. Et au lieu de leur demander des comptes, l’Etat les laisse libres à profiter de leur butin de guerre impunément, au détriment de la santé des citoyens qui ont, eux, passé leur vie à travailler dur pour mériter une pension de retraite valable, et une assurance maladie rassurante.

Mais l’inaction et les largesses de l’Etat envers ces pilleurs des tunisiens ne s’arrêtent pas là, puisque tout le monde sait que des milliers de ces énergumènes ont illégalement intégré la fonction publique, parfois à l’aide de diplômes contrefaits, et l’Etat ne bouge pas le petit doigt pour mettre un terme à cette situation. Situation qui a fini par fâcher les bailleurs de fonds, qui exigent, désormais de réduire la masse salariale, alors qu’il est si facile de renvoyer ces milliers de squatteurs de la fonction publique.

 

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