Le ministère espagnol de l’Intérieur a exprimé sa reconnaissance envers les efforts déployés par le Maroc pour limiter les tentatives de migration clandestine à travers la frontière de Ceuta, saluant une coopération “remarquable” entre les forces de sécurité marocaines et espagnoles.
Dimanche dernier, aucune entrée illégale n’a été signalée à Ceuta, grâce aux opérations de surveillance menées de part et d’autre de la frontière.
Surveillance accrue aux frontières
Selon des sources citées par l’agence de presse EFE, le périmètre frontalier autour de Ceuta est constamment surveillé par les forces de sécurité de l’État, en collaboration avec les autorités marocaines. Les migrants qui tentent de franchir la clôture frontalière sont immédiatement renvoyés par les forces marocaines.
Cette surveillance rigoureuse a permis de maîtriser la situation, empêchant toute intrusion illégale dans l’enclave espagnole, malgré la présence de plusieurs dizaines de migrants repérés près de la frontière.
Coopération entre le Maroc et l’Espagne
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a qualifié la coopération entre les forces marocaines et espagnoles d’exemplaire, soulignant son importance dans le contrôle des tentatives d’intrusion.
Le poste frontalier de Tarajal, par exemple, a été fermé à plusieurs reprises pour contrôler les flux migratoires et garantir la sécurité.
Tensions croissantes à Fnideq
Ces derniers jours, des centaines de personnes se sont rassemblées près de la ville marocaine de Fnideq, à proximité de la frontière de Ceuta, après des appels lancés sur les réseaux sociaux pour tenter de franchir la barrière frontalière.
Le Maroc a mobilisé ses forces de sécurité pour empêcher ces tentatives d’intrusion. De son côté, Javier Ortega Smith, député du parti Vox, a rapporté que le ministre de l’Intérieur espagnol avait demandé au gouvernement marocain de mobiliser davantage de ressources pour contenir ces flux.
Un modèle de coopération régionale
Les efforts conjoints du Maroc et de l’Espagne dans la lutte contre la migration clandestine sont aujourd’hui salués comme un modèle de coopération régionale. Cette collaboration permet non seulement de réguler les flux migratoires, mais également de garantir une sécurité accrue des deux côtés de la frontière.
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