L’Organisation internationale pour les migrations a révélé, lundi, que près de 100 personnes sont mortes ou ont disparu en Méditerranée centrale et orientale depuis le début de l’année 2024. Le nombre de victimes est le double de celui enregistré sur la même période en 2023, année la plus meurtrière pour les migrants en Méditerranée, depuis 2016.
La directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations, Amy Pope, a participé, aujourd’hui, à la conférence italo-africaine à Rome, pour discuter de solutions visant à protéger les migrants.
Amy Pope a déclaré que la Conférence italo-africaine est une occasion très importante pour discuter de mécanismes unifiés et durables pour mettre fin à de nouvelles pertes inutiles de vies humaines sur les routes dangereuses et pour protéger les personnes en déplacement. »
« Ce récent record de décès et de disparitions nous rappelle brutalement qu’une approche globale incluant des voies sûres et régulières – un pilier stratégique clé de l’OIM – est la seule solution qui profitera aux migrants et aux pays.
Elle a ajouté : « Le sort de trois naufrages « invisibles » venus de Libye, du Liban et de Tunisie au cours des six dernières semaines, avec 158 personnes à bord, reste inconnu, et l’Organisation internationale pour les migrations a enregistré 73 de ces personnes comme disparues et présumées mortes.
Selon le projet Migrants disparus de l’Organisation internationale pour les migrations, le nombre annuel de décès et de disparitions de migrants à travers la Méditerranée est passé de 2 048 en 2021, à 2 411 en 2022 et à 3 041 fin 2023..
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