Un cessez-le-feu est entré en vigueur la nuit de samedi à dimanche 12 janvier 2020 après l’acception par le gouvernement d’union nationale et du maréchal Khalifa Haftar de l’initiative proposée par les présidents turc, Recep Tayyip Erdogan et russe, Vladimir Poutine.
Cette trêve intervient après dix mois de combats entre les deux camps aux portes de Tripoli à la suite de l’offensive militaire lancée par Haftar pour prendre le contrôle de la capitale.
Selon les observateurs, ce cessez-le feu, relance les chances de parvenir à la paix en Libye après l’intensification des combats ces derniers jours, ayant permis aux troupes de Haftar de prendre le contrôle de Syrte, une ville importante pour la sécurité de Misrata qui fournit le gros lot des combattants dans la guerre à Tripoli.
Mais des violations de la trêve ont été constatées juste après sa proclamation par le gouvernement d’union nationale qui a demandé à l’ONU et aux pays de l’initiative de vérifier le respect de l’accord de cessez-le-feu, promettant une riposte sévère en cas de renouvellement de la violation.
Ce cessez-le feu est l’aboutissement d’un véritable chassé-croisé diplomatique qui a impliqué l’Allemagne, l’Italie, l’Union européenne mais surtout la Russie et la Turquie qui se sont révélées être des acteurs clés dans le dossier libyen.
La conférence internationale de Berlin sur la Libye en cours de préparation bénéficiera d’un avantage certain avec cette accalmie et pourra servir à relancer le processus politique en vue d’un accord politique entre les Libyens.
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