Le maréchal Khalifa Haftar? dont l’armée nationale libyenne bloque depuis janvier dernier les champs et ports pétroliers dans plusieurs régions de Libye, a posé samedi soir des conditions pour la réouverture complète de ces sites pétroliers.
Il a souligné la nécessité de l’ouverture d’un compte dans un pays étranger ou seront versés les revenus pétroliers avant d’être répartis équitablement entre les régions et villes libyennes sous un arbitrage international.
L’homme fort de l’Est de la Libye a exigé que l’argent du pétrole ne serve pas à financer les groupes terroristes, les milices et mercenaires mais profite aux Libyens eux-mêmes.
Il a également posé comme condition qu’un audit soit effectué sur les comptes de Banque centrale à Tripoli pour déterminer où et comment les revenus pétroliers de ces dernières années a été dépensés.
Un communiqué lu samedi soir par le porte-parole de l’armée nationale libyenne, le général Ahmed al-Mesmari, a précisé que la reprise actuelle des exportations du pétrole porte sur des contrats signés avant la fermeture des sites pétroliers, assurant que le pétrole était stocké dans les réservoirs et qu’il cherche à éviter leur détérioration.
La Campanie nationale libyenne de pétrole a annoncé, vendredi dernier, la reprise des exportations du pétole après des négociation impliquant le gouvernement d’union nationale, les Etats-Unis et des pays de la région, sous les auspices des Nations unies.
Les pertes occasions par la fermeture des champs et ports pétroliers ont atteint jusqu’à présent plus de 6,7 milliards de dollars.
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