Le maréchal Khalifa Haftar qui mène depuis le 4 avril une offensive militaire pour prendre le contrôle de Tripoli, a donné vendredi un ultimatum de trois jours aux milices de Misrata de se retirer de la capitale libyenne, à défaut , il pilonnera sans répit la ville.
Haftar et ses troupes accusent Misrata de détenir et de stocker des armes envoyées par la Turquie au gouvernement d’Accord National.
Cet ultimatum a été donné au lendemain d’une frappe aérienne contre des sites supposés abriter des munitions et des équipements militaires dans la ville de Misrata.
En réaction, le Conseil présidentiel du gouvernement de l’Accord nationale a accusé vendredi des avions de pays étrangers soutenant Haftar d’avoir effectué des frappes aériennes ayant fait des morts parmi les civils.
La situation sécuritaire s’est dégradée en Libye où l’escalade militaire a gagné en intensité faisant présager la possibilité d’une confrontation entre puissances étrangères dans ce pays, notamment entre l’Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis qui soutiennent Haftar d’une part et la Turquie et le Qatar qui appuient Fayez al-Sarraj, d’autre part.
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