Les deux camps en conflit en Libye, le gouvernement d’union nationale et le Parlement basé à l’Est, ont annoncé vendredi un cessez-le-feu, sur l’ensemble du territoire qui commence à partir d’aujourd’hui, une mesure de nature a ramener la stabilité dans ce pays déchiré par une longue guerre fratricide.
Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale, Fayez al-Sarraj a annoncé dans communiqué un cessez-le feu en prélude au départ des combattants étrangers du pays et au démantèlement des milices.
Ce cessez-le-feu s’inscrit dans les arrangements dans le cadre de la Conférence de Berlin et annonce la reprise de la production de pétrole qui était à l’arrêt depuis huit mois suite à un blocage par les forces de Haftar des champs et ports d’exportation.
Selon l’annonce, les revenus du pétrole seront déposés dans un compte de la Compagnie libyenne de pétrole à l’étranger dans la Banque extérieure libyenne jusqu’à ce qu’un règlement politique soit trouvé et que des mécanismes de distribution et de gestion transparentes soient approuvées avec la garantie des Nations unies, des Etats-Unis et des autres pays de la communauté internationale.
Fayez al-Sarraj a annoncé aussi des élections législatives et présidentielles en 2021.
Les villes de Syrte au centre de la Libye et al-Joufra qui représentent l’actuel front de combat entre les deux camps, seront démilitarisées et mises sous le contrôle d’une police commune des deux camps, selon le communiqué du Premier ministre Fayez al-Sarraj
Les mêmes points ont été repris dans un communiqué publié par le président du Parlement libyen, basé à l’Est représentant le camp de Haftar.
Ce cessez-me feu est le résultat d’intenses entretiens menés par des pays étranger à l’instar de l’Allemagne des Etats-Unis, de la Turquie, du Qatar et de l’Egypte pour parvenir à une trêve en Libye.
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