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L’Iran critique l’armée syrienne et exprime ses craintes après la chute du régime Assad

L’Iran critique l’armée syrienne et exprime ses craintes après la chute du régime Assad

Le ministre des Affaires étrangères iranien a pris la parole pour analyser les récents événements en Syrie, marqués par la chute du régime de Bachar al-Assad. Dans des déclarations marquantes, il a attribué l’échec du gouvernement syrien à l’incapacité de l’armée à résister face à l’offensive rebelle, tout en saluant le rôle de la « résistance » sur le terrain.

Une critique explicite de l’armée syrienne

Selon le chef de la diplomatie iranienne, « l’échec en Syrie était dû à l’armée syrienne, qui n’a pas tenu bon ». Cette déclaration met en lumière les tensions internes entre les soutiens du régime syrien. Il a cependant insisté sur le fait que la résistance, souvent associée au Hezbollah et à d’autres factions alliées de l’Iran, « a rempli son rôle » dans le conflit.

Ces propos semblent indiquer un désaveu partiel de l’armée syrienne, qui a été la pierre angulaire des opérations militaires de Bachar al-Assad pendant la guerre civile, tout en louant les forces paramilitaires et les soutiens étrangers du régime.

Des inquiétudes sur l’avenir de la Syrie

Outre l’analyse de la situation actuelle, le ministre iranien a exprimé des inquiétudes profondes pour l’avenir du pays. « Nous avons des craintes concernant l’émergence d’une nouvelle guerre civile ou confessionnelle, la division de la Syrie, ou sa transformation en un centre pour le terrorisme », a-t-il déclaré.

Ces préoccupations reflètent les défis auxquels fait face la Syrie post-Assad, notamment la fragmentation politique et territoriale, ainsi que la montée en puissance potentielle de groupes radicaux dans un paysage désormais dominé par les rebelles.

Une position ambiguë de l’Iran

Ces déclarations interviennent alors que l’Iran, allié clé du régime syrien depuis le début du conflit en 2011, semble redéfinir sa position dans une Syrie en pleine mutation. Si Téhéran s’inquiète des conséquences de l’effondrement du régime Assad, il est clair que la réorganisation de ses intérêts stratégiques dans la région sera une priorité.

L’avenir de la Syrie reste incertain, avec des acteurs locaux et internationaux qui cherchent à influencer l’issue de cette nouvelle phase du conflit. Pour l’Iran, il s’agira de maintenir un certain niveau d’influence tout en évitant de s’enliser dans une instabilité prolongée.

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