Le ministère public auprès du Pôle judiciaire antiterroriste à l’Aouina a autorisé l’ouverture d’une enquête contre l’ancien président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, les deux anciens députés Saied Ferjani et Rafik Abdessalem ainsi que d’autres dirigeants du parti.
Cette convocation intervient suite à des documents faisant état de grosses sommes d’argent en la possession de ces derniers.
D’après le journal Al Chourouk, l’article qui a été publié par le journal Al Anwar le 26 mars dévoilant que le président du Parlement Rached Ghannouchi figure en haut de la liste des personnes les plus riches de Tunisie avec une fortune de près « de 2700 milliards est à l’origine de cette enquête.
Le même article a parlé de divulgation de documents très importants liés à des affaires terroristes dont le financement d’associations et de réseaux soutenant le terrorisme en Egypte.
Selon les données préliminaires, les autorités tunisiennes ont contacté leurs homologues égyptiennes pour recevoir des copies des documents saisis lors de l’arrestation du dirigeant égyptien affilié au mouvement Frères musulmans Ibrahim Ezzat
D’autre part, les autorités tunisiennes ont demandé aux autorités françaises de leur fournir des documents demandant les justificatifs des origines des fonds et des sociétés dirigés par des proches de Ghannouchi sur le territoire français.
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