Le président de la République, Kais Saied, le voulait il l’aura. Le Conseil supérieur de l’Éducation est sur de bons rails. Ce vendredi 16 décembre un Conseil ministériel restreint a été organisé à cet effet, au palais de la Kasbah, sous la houlette de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden…
Il y avait du monde autour d’elle : le ministre de l’Éducation Fethi Sellaouti, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Moncef Boukthir, le ministre de l’Économie et de la Planification Samir Saïed, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle Nasreddine Nsibi, le ministre des Affaires religieuses Brahim Chaïbi, la conseillère auprès de Bouden Samia Charfi Kaddour, le conseiller de la juridiction et de la législation Ammar Mlaouah.
Ils ont mis sur la table les voies et moyens pour muscler l’affaire du chef de l’Etat, il est déjà question du projet de décret pour installer officiellement cette structure…
Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, aimerait pouvoir en dire autant pour “son” Conseil National du Dialogue Social, lequel existe théoriquement depuis le 24 juillet 2017 mais dont la centrale syndicale attend toujours l’activation. D’ailleurs Taboubi l’a redit en octobre dernier. En même temps vous me direz qu’avec tout ce qu’il vient de débiter sur l’exécutif et le gouvernement la confiance ne règne pas !
Installer un organisme pour qu’in fine il dévore la main qui l’a créé, ce n’est pas le genre de la maison Saied. Donc mon petit doigt me dit que l’UGTT et l’UTICA courront longtemps avant de voir leur Conseil émerger…
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