Alors que de nombreux tunisiens s’attendaient à la fermeture de la branche tunisienne de « l’Union des savants musulmans » après le gel de l’ARP et la grogne populaire du 25 juillet contre les frères musulmans au pouvoir en Tunisie depuis 2011, on vient d’apprendre avec étonnement que cette union, classée comme terroriste par de nombreux pays dans le monde, a annoncé l’ouverture des inscriptions à ses « cours » à partir du 30 août 2021.
De nombreux activistes politiques ont mis en garde à plusieurs reprises contre l’extrémisme, la haine et la misogynie promus par cette organisation dans ses cours, qui contredisent les principes constitutionnels civils et les lois tunisiennes, notamment dans le domaine du statut personnel.
Si certains observateurs considèrent que l’incapacité de l’autorité à répondre à des demandes répétées de fermer le siège de cette organisation était due à son soutien par le mouvement Ennahdha, alors parti au pouvoir, et par le gouvernement Mechichi qui lui était fidèle, ils ne voient plus aucune raison qui justifierait encore la présence de cette organisation terroriste dans notre pays, et ils réitèrent la demande de la fermer et d’empêcher son activité subversive.
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