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Macron au Mali pour stopper net le colonel Goïta, Poutine et Alger

Macron au Mali pour stopper net le colonel Goïta, Poutine et Alger

C’est devenu une tradition : le président français, Emmanuel Macron, depuis son installation à l’Elysée, partage la dinde de Noël avec les troupes françaises opérant en Afrique. Il l’a fait au Niger, au Tchad et en Côte d’ivoire. Cette année il va honorer de sa présence les soldats français dépêchés au Mali. Mais ce déplacement aura un relief particulier, avec les développements récents dans ce pays ami que la France avait sauvé du péril terroriste en janvier 2013.

Macron est attendu le lundi 20 décembre 2021 à Bamako où il va converser avec le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, rapporte TV5 Monde ce 15 décembre. C’est leur toute première rencontre, la France comme la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) du reste, n’ayant toujours pas digéré l’intrusion de Goïta dans la direction des affaires du pays, avec un putsch en août 2020 et un coup d’Etat en mai 2021.

D’ailleurs 10 jours après ce coup de force de trop, Macron avait décrété le gel du partenariat avec l’armée malienne pour combattre les djihadistes, alors que depuis des années ça fonctionnait assez bien. En Juin dernier le chef de l’Etat français en a rajouté une louche en annonçant un redéploiement des troupes françaises opérant au Mali, ce qui se traduit de fait pas une baisse drastique des militaires français dans le pays : de 5000 hommes ils vont passer à 2500-3000 à l’horizon 2023. Bamako a vu rouge, comme on pouvait s’y attendre et les problèmes ont commencé…

Complètement effrayé par le lâchage en plein vol de la France – ce sont les mots du Premier ministre malien -, en pleine résurgence du danger terroriste, l’exécutif malien a commencé à émettre le bruit d’un recours à la société privée paramilitaire Wagner, soupçonnée d’être téléguidée par le président russe, Vladimir Poutine. Paris a vu ça d’un très mauvais oeil. Et le voyage du ministre malien des Affaires étrangères en Russie, avec moult annonces, a alimenté les craintes de Macron sur une perte de l’influence française au Mali…

L’autre problème, et non des moindres, que le président français n’avait pas prévu : l’Algérie, qui était en bisbilles avec la France et qui a des liens très solides avec Moscou, ne dirait pas non à un coup de main russe pour ferrailler contre les djihadistes, d’après le journal Le Monde

 

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