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Madagascar veut imposer la castration chimique aux violeurs, Amnesty International met en garde

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En réaction aux propositions de modifications du Code pénal malgache, qui prévoit désormais la castration chimique et chirurgicale comme sanction en cas de viol sur mineur·e·s, Tigere Chagutah, directeur régional pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe à Amnesty International, a déclaré :

À Madagascar, les cas de viol ne sont pas suffisamment dénoncés et les auteurs repartent bien souvent libres, parce que les victimes et leurs familles ont peur des représailles et de la stigmatisation, et ne font pas confiance au système judiciaire.

Procéder à la castration chimique ou chirurgicale, ce qui constitue un traitement cruel, inhumain et dégradant, à titre de châtiment contre les personnes reconnues coupables de viols sur mineurs n’est pas compatible avec les dispositions constitutionnelles malgaches contre la torture et les mauvais traitements, pas plus qu’avec les normes régionales et internationales relatives aux droits humains” a rapporté l’agence dans un rapport officiel.

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