C’est la preuve, une de plus, la énième, que la Paix au Proche-Orient est le cadet des soucis du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Ce dernier suit son funeste agenda et entraine son parrain, les USA, dans une fuite en avant sanglante dont on ne voit pas le bout. Après avoir liquidé des chefs dans les rangs ennemis (le Hamas et le Hezbollah libanais) et humilié au passage leur parrain, l’Iran, Tsahal frappe au Fatah palestinien, un mouvement qui est pourtant loin d’avoir des velléités guerrières depuis que son leader historique feu Yasser Arafat, a renoncé à la lutte armée…
Une attaque israélienne a éliminé ce mercredi 21 août dans la ville de Saïda, au sud du Liban, un responsable de l’Autorité palestinienne. C’est la première fois depuis l’assaut meurtrière du 7 octobre 2023 sur le sol israélien que Tel-Aviv sévit dans le cercle du président Mahmoud Abbas. Un assassinat dont personne ne voit la logique, à part un peu plus de chaos dans la région pour entrainer les USA dans le conflit afin d’y noyer les échecs cuisants de Netanyahou qui lui vaudront tôt ou tard un procès historique.
Khalil Maqdah, un chef des brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, la branche militaire du Fatah, “a été visé par la frappe israélienne sur Saïda“, a confié un haut responsable du Fatah, Fathi Abou Al-Aradat. Une source de sécurité libanaise a indiqué que le tir meurtrier avait ciblé son véhicule alors qu’il roulait aux abords des camps palestiniens près de Saïda, principale ville du sud du Liban.
Dans une sortie sur la chaîne al-Mayadeen, domiciliée à Beyrouth, le leader des brigades des martyrs Al-Aqsa, Mounir Maqdah, a confirmé que l’attaque avait touché son frère, Khalil Maqdah, en précisant qu’il était un haut responsable militaire du Fatah et était membre de ces brigades.
A noter que depuis le début de la riposte israélienne à Gaza le Hezbollah libanais et ses alliés, dont le Hamas palestinien, crient haut et fort leurs attaques contre Israël depuis le sud du Liban, mais officiellement le Fattah n’a jamais été impliqué dans ces affrontements. Aucune source, aussi bien chez Mahmoud Abbas que dans l’Etat hébreu, n’a mouillé le Fattah dans ces combats. De toute évidence Netanyahou a franchi une ligne rouge, une de plus, et rien ni personne ne semblent être en mesure de le stopper.
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