Dans un post publié ce matin sur sa page officielle, l’avocate Saida Garrache a commenté l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre du ministre de l’Agriculture Samir Bettaieb.
L’avocate est revenue également sur les détails de l’affaire précisant que ce dernier n’est pas corrompu et n’a pas volé l’argent public.
D’après Garrache, un accord a été conclu en 2014 entre le ministère en question et une société spécialisée en informatique dans le but d’élaborer un programme pour la gestion de l’eau en s’appuyant sur les technologies modernes.
Précisant que cet accord était financé par la banque africaine sous forme de don, l’avocate a indiqué que le contrat a été signé entre les deux parties concernées.
« La société a reçu tout le montant et a commencé la réalisation du projet avant que Samir Bettaieb soit même nommé à la tête du ministère. La banque a publié un communiqué exprimant sa satisfaction quant à l’état d’avancement du projet ayant atteint 90% malgré le retard qui a été fait.
Le contrat a été, par la suite, résilié. A ce stade, Samir Bettaieb a été nommé à la tête du ministère.
Pour assurer la reprise du projet, deux consultations ont été faites par l’ancien ministre. Après avoir déployé de grands efforts, la résiliation a été annulée.
Sa successeur a tenté de continuer le projet, cependant certaines parties l’ont empêché de le faire sous prétexte que Bettaieb a été arrêté sur fond de suspicion de corruption avec des responsables du même ministère » a-t-elle expliqué.
Garrache a ajouté qu’avec la pénurie d’eau enregistrée dans le pays, les parties concernées auraient dû accélérer la mise en œuvre du projet.
Elle a ainsi pointé du doigt les pressions que subissent les juges fréquemment, dont la pression politique, qui auront comme résultat de perturber le processus de lutte contre la corruption.
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