L’Instance nationale pour la prévention contre la Torture a signalé via un communiqué rendu public, avoir constaté un usage excessif de la force contre les manifestants le 14 janvier 2022 ainsi qu’une obstination à les insulter et les agresser même après leur arrestation.
Elle a dénoncé l’usage du gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et de canons à eau pour disperser les manifestants ainsi que les agressions physiques et verbales exercées contre de nombreux citoyens, journalistes et défenseurs des droits humains.
L’instance a également fait savoir que les manifestants ont été attaqués par les forces sécuritaires. Ces attaques ont entraîné la blessure de plusieurs protestataires, selon ses dires.
Selon le même communiqué, l’Instance a signalé un déploiement sécuritaire massif sur les lieux des manifestations notamment aux abords de l’Avenue Habib Bourguiba qui a été entièrement bouclée ainsi que tous ses accès soulignant par la même occasion les difficultés rencontrés par les avocats pour assister au processus d’interpellation des personnes arrêtées.
Elle a ajouté que les membres de l’Instance ont du subir un harcèlement de la part de certains sécuritaires.
L’Instance a déclaré avoir pu rencontrer les personnes arrêtées au siège de la sous direction des investigations dans les affaires criminelles à la cité El Khadra . Cependant, elle a précisé qu’une équipe qui lui appartient a été interdite d’accéder aux lieux de détention.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires