Dans une déclaration à Tunisienumerique, le professeur en droit constitutionnel, Jawher Mbarek a commenté le climat de l’organisation de la manifestation contre le coup d’Etat prévue demain, le 10 octobre 2021à l’avenue Mohamed V.
En effet, il a indiqué qu’ils font objet de pression par les autorités concernant le lieu, les horaires de la manifestation, ainsi que le nombre de manifestants.
« Les autorités tentent de limiter l’afflux des manifestants originaires d’autres régions vers la capitale et ce en exerçant une pression sur les agences de voyages pour qu’elle ne loue pas ses bus aux organisateurs de la manifestation. », a-t-il expliqué.*
Ben Mbarek a également évoqué l’annulation de dessertes de trains, notamment en provenance de Gabès vers Tunis, ainsi que l’installation de barrages dans les bouches de la capitale.
Rappelant que le stand de manifestation du 26 septembre a été saboté par la même manière, soulignant que le droit à la manifestation est humain et garanti par les conventions internationales et la Constitution.
« Nous avons été interdits de tenir une réunion populaire dans la délégation de Boumhel ! Le propriétaire de la salle a été harcelé par les agents de sécurité de Ben Arous puisqu’il a accepté de nous la réserver !», a-t-il martelé.
D’autre part, notre interlocuteur a estimé que les autorités facilitent l’organisation de manifestations pro-Saied et cela prouve que le droit à manifester est garanti uniquement aux partisans du président de la République.
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