Monde

Marioupol : si les Ukrainiens ne déposent pas les armes avant 13h ce sera un carnage

Partager

La prise de Marioupol, au sud-est de l’Ukraine, est une question d’heures. Le ministère russe de la Défense a invité les derniers soldats ukrainiens planqués dans le complexe métallurgique d’Azovstal à déposer les armes ce dimanche 17 avril avant 13 heures. “La situation à Marioupol reste aussi grave qu’elle est possible de l’être. Tout simplement inhumaine”, a dit le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dans un message vidéo. “C’est ce que la Fédération de Russie a fait. A fait délibérément. (…) La Russie essaie délibérément de détruire quiconque se trouve à Marioupol”, a-t-il ajouté, rapporte BFM TV.

Moscou, qui n’a pas digéré la perte de son navire amiral dans la mer noire, est en passe de contrôler le port stratégique de Marioupol et la quasi totalité de la ville. D’après Zelensky il n’y a que deux possibilités : “Soit les partenaires fournissent à l’Ukraine toutes les armes lourdes nécessaires, les avions et, sans exagération aucune, immédiatement” pour “réduire la pression sur Marioupol et lever le siège (…), soit la voie de la négociation, dans laquelle le rôle des partenaires devrait également être décisif“. Selon lui une solution “militaire ou diplomatique” est testée quotidiennement depuis le début de l’encerclement de la ville mais cela n’a rien donné jusqu’ici…

“Tous ceux qui auront abandonné les armes auront la garantie d’avoir la vie sauve”, a pour sa part déclaré le ministère russe de la Défense sur Telegram. “C’est leur seule chance”. Mis à part ces derniers combattants, “l’entièreté du territoire de la ville de Marioupol a été débarrassé des militants de la formation nazie Azov, des mercenaires étrangers et des militaires ukrainiens”, indique le communiqué.

La chute de Marioupol permettra aux troupes russes de renforcer leurs assises dans tout le périmètre de la mer d’Azov et de faire la jonction avec la région du Donbass, en grande partie contrôlée par les pro-russes et la Crimée annexée en 2014…

 

Laissez un commentaire