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Maroc : 6 découvertes révolutionnaires et 100% locales, ça fera du bruit…

Maroc : 6 découvertes révolutionnaires et 100% locales, ça fera du bruit…

Maintenant on le sait : à l’avenir il faudra composer avec des sécheresses cycliques et intenses. Les chercheurs de tous les pays du monde se penchent sur des semences capables de bien nourrir les populations même quand l’eau se fait rare. Et de ce point de vue le Maroc vient de frapper un grand coup avec 6 nouvelles variétés de blé dur et d’orge…

Quand on connait le prix de ces céréales sur le marché mondial ces découvertes valent leur pesant d’or, pour soulager les citoyens mais aussi les caisses publiques vu la facture des importations, qui plus est en devises. Le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’entreprise Benchaib semences ont fait savoir qu’ils ont développé 6 techniques pour mettre au point des céréales qui garantissent quantité et qualités nutritionnelles.

Le communiqué fait état de 3 nouvelles variétés de blé dur (Nachit, Jabal et Jawahir) et autant d’orge (Chiffa, Assiya et Khnata) ; ils ont été conçus dans le cadre du projet DIIVA-PR lequel a pour finalité la production de variétés de céréales résistant à la sécheresse et avec des valeurs nutritionnelles supérieures, rapporte ce mercredi 15 mars Le Matin.

Mis en place par le Crop Trust et cogéré par l’ICARDA, ce projet “s’aligne à la vision stratégique du plan Génération Green 2020-2030 du ministère marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, dans le but d’atteindre une meilleure souveraineté alimentaire d’ici 2030 pour les cultures céréalières, notamment grâce au renforcement du secteur des semences certifiées afin d’offrir de meilleures variétés aux agriculteurs“, dit la même source.

On a également appris que ces découvertes sont le résultat de plus de dix ans de recherches qui s’appuient sur les propriétés génétiques de graines ancestrales, conservées dans la Banque de Gènes de l’ICARDA à Rabat. A noter que ces graines ancestrales ont traversé le temps, sur des millénaires, sans la main de l’homme et dans des conditions climatiques très rudes. Ce qui fait d’elles de vrais trésors génétiques capables de générer de nouvelles variétés aptes à résister à l’âpreté du climat…

Par ailleurs les sélectionneurs de blé dur et d’orge de l’ICARDA et de l’INRA ont testé ces grains au Maroc durant de nombreuses années, durant des périodes de sécheresse très dures, indique le communiqué. Les variétés qui s’en sont le mieux sorties ont par la suite été semées et récoltées par les agriculteurs eux-mêmes durant plus de quatre ans. Plus de deux cents agriculteurs marocains ont été mobilisés dans plus de trente exploitations agricoles.

Au terme de cette expérimentation à grande échelle les 6 nouvelles variétés ont officiellement intégré le catalogue national des semences et seront prochainement mises à la disposition des cultivateurs sur toute l’étendue du territoire.

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