Le cap pris par le Maroc vers l’énergie verte, qui a déjà séduit de grands acteurs à l’international, franchira un autre palier après la signature prochainement d’un accord sans précédent avec l’Union européenne (UE). L’annonce a été faite par les deux parties hier vendredi 23 septembre au terme d’une rencontre à New York entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et le vice-président de la Commission européenne, Haut représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.
A noter que les derniers réglages de cette affaire de la plus haute importance ont été faites en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Le dossier est sur la table depuis février 2022 mais la crise énergétique aiguë provoquée par la guerre en Ukraine – et c’est loin d’être fini – a accéléré la course vers les énergies renouvelables. Et en la matière le Maroc est un partenaire sur lequel les Européens peuvent compter. D’ailleurs la première économie européenne, l’Allemagne, l’a très bien compris et a enterré ses bisbilles avec le royaume au nom des intérêts supérieurs de Berlin…
Les négociations entre le Maroc et l’UE étaient axées «sur les relations bilatérales et la volonté réciproque d’approfondir le dialogue et la coopération, dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Union Européenne et le Maroc» indique le communiqué conjoint cité La Vie éco.
Bourita et Borrell ont fait part de leur satisfaction dans la perspective du Partenariat Vert UE-Maroc qui «ouvrira la voie à une coopération renforcée et à un dialogue stratégique dans le domaine de la lutte contre le changement climatique et facilitera les efforts communs vers la transition verte».
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