Lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’Université Ben M’Sik de Casablanca, une étudiante marocaine portant un keffieh palestinien a été confrontée à un refus inattendu.
Mohamed Talbi, le doyen de la Faculté des sciences, a refusé de lui remettre son diplôme en raison de son écharpe symbolique, demandant qu’elle l’enlève. L’étudiante a refusé, restant ferme dans sa position.
Face à ce refus, l’organisateur de l’événement a demandé au directeur de l’École supérieure de technologie de remettre le diplôme à l’étudiante, ce qu’il a fait sous les applaudissements du public.
Ce geste de soutien a été salué par les présents et sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs ont exprimé leur indignation contre l’attitude du doyen.
Réactions et conséquences
La réaction de Mohamed Talbi a suscité une vague de critiques parmi les étudiants, les politiciens et le grand public marocain, largement favorable à la cause palestinienne.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont qualifié l’attitude du doyen de “honteuse”. Le chercheur marocain Hassan Benajeh a souligné la gravité de l’incident, dénonçant une atteinte à la symbolique palestinienne et à la liberté personnelle de l’étudiante.
Appels à la démission
Face à cette controverse, plusieurs internautes ont demandé la démission immédiate de Mohamed Talbi, affirmant que son comportement ne représente ni les valeurs de l’université ni celles du peuple marocain.
Cet incident met en lumière les tensions politiques et sociales autour de la question palestinienne, la solidarité exprimée par de nombreux Marocains envers cette cause et la position officielle du Maroc de rapprochement à Israël malgré le génocide perpétré contre le peuple de Palestine.
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