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Maroc : Le pari de l’énergie verte paye, SwitchersFund rejoint l’UE, la BM et la BAD

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Le Maroc gagne ses galons de ténor mondial de l’énergie verte. Actif sur le continent africain, très en vue au sein du Parlement européen et en première ligne pour capter les gros financements du méga plan européen “Global Gateway“, le Maroc vient de taper dans l’œil d’un dispositif très prometteur : le Programme SwitchMed…

Le rapport élaboré par «MedWaves» et intitulé «Aperçu national sur la finance durable-Maroc» dit beaucoup de bien du royaume. A noter que ce programme est monté par SwitchMed, un dispositif financé par l’Union européenne. Le Programme SwitchMed est réalisé sur le terrain par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division de l’économie du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), et MedWaves, le centre d’activités régional (anciennement SCP/RAC) du Plan d’action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE/PAM). C’est du lourd…

«Ce rapport est mené dans le cadre du SwitchersFund. Le SwitchersFund fournit des financements et des services de soutien aux entreprises, aux entrepreneurs verts, circulaires et sociaux, établis ou en devenir, des pays de la Méditerranée. Le SwitchersFund mobilise les investisseurs et les programmes de soutien aux entreprises locaux ainsi que des ressources aux niveaux européen et international pour renforcer les start-up vertes et collecter des fonds additionnels pour rendre la transition à une économie verte, circulaire et sociale en Méditerranée réelle», indiquent les artisans de ce projet.

«Les instruments financiers durables au Maroc ont permis de financer des Projets Gigantesques Verts, des PME Vertes mais aussi des TPE et des Startups, notamment à travers les programmes Green Invest et Tatwir Croissance Verte (…). On ne peut que constater l’existence d’une tendance nouvelle vers la création de programmes publics de financement de projets de création massive d’entreprises opérant dans l’économie verte et circulaire», dit le rapport, lequel magnifie le programme Forsa, un prêt d’honneur qui facilite la vie aux entrepreneurs

«Le Maroc a mis en place quelques groupes de réflexion institutionnels qui travaillent sur la mise en place de la finance verte au Maroc. Ainsi, le 4C Maroc a créé un collège dédié au secteur privé et dont le plan d’actions couvre la finance verte», ajoute le document. L’accent a été mis également sur le coup de pouce de la Banque mondiale (BM) dernièrement pour doper les «Filières vertes» au Maroc.

Enfin le rapport souligne que «l’offre financière actuelle est pertinente mais a besoin d’adaptation voire de pérennisation et de réactivité. Mis à part les programmes Intelaka et Forsa, l’ensemble des instruments financiers existants et opérationnels ne couvrent pas la totalité des besoins identifiés et des opportunités offertes par l’économie circulaire qu’elle soit verte ou bleue».

Les auteurs ont formulé des recommandations pour exploiter au mieux le potentiel du Maroc dans les énergies renouvelables. Couplées aux annonces récentes de la Banque africaine de développement (BAD), le Maroc sera incontestablement le porte-drapeau de l’énergie verte en Afrique…

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