Le Maroc finit l’année sur une note très positive. En effet le Conseil d’administration du Fonds Mohammed VI pour l’investissement a fait ses premiers pas hier jeudi 29 décembre en installant un comité d’audit et un comité de stratégie et d’investissement. Ce fonds, doté d’une cagnotte de 15 milliards de dirhams, sera un levier pour réaliser les grandes ambitions du royaume exposées à Washington par la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah.
Il y avait du beau monde autour de la ministre, présidente du Conseil d’administration de ce fonds : la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali ; la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Economie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor et le ministre délégué auprès du chef du gouvernement en charge de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.
Mohamed Benchaabou, qui est à la tête de cette instance, a exposé les grandes lignes de ce dispositif théorisé par le roi dans son allocution du 29 juillet 2020 à l’occasion de la Fête du Trône. Il a rappelé que le souverain marocain ambitionne d’en faire le catalyseur de l’investissement, un moteur pour la croissance économique dans cette conjoncture de crise mondiale. Il a par ailleurs donné des indications sur le mode d’organisation du fonds et les principes fondamentaux de sa gouvernance.
On en sait un peu plus sur le fonctionnement pratique de cet outil installé par le roi ainsi que son champ d’action et les chantiers jugés prioritaires : La restructuration industrielle, l’innovation, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, les partenariats public-privé, l’agriculture et le tourisme, rapporte Le 360 ce vendredi.
Il est prévu de mettre en place des sous-fonds sectoriels ou thématiques pour un meilleur ciblage des projets et procéder à des levées de fonds auprès de bailleurs nationaux et internationaux. Les investissement structurants et à haute valeur ajoutée seront la première cible de ce programme…
Au menu également la consolidation des capitaux des entreprises et un soutien actif aux activités de production. Le but est de muscler ce fonds souverain pour en faire un carburant du développement économique, social et environnemental, et à terme un outil de référence à l’instar de ce qui se fait dans les pays de l’Europe du nord. Le roi Mohammed VI, à n’en pas douter, voit loin et grand.
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