Le Maroc peut compter sur l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dans sa croisade contre le Parlement européen, lequel a condamné dernièrement les violations des droits humains et le recul démocratique dans le royaume. Et pour une fois la bonne nouvelle vient d’Algérie…
En effet l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI, réunie à Alger du 26 au 30 janvier, a dit tout le mal qu’il pense de la résolution des députés européens contre Rabat, selon des sources citées par le journal marocain Le360. On a appris que les participants ont dit Non à tout acte pouvant être assimilé à de l’ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres de l’OCI.
Cette position commune suite au tollé provoqué par le Parlement européen est le fruit de l’activisme très intense de la délégation marocaine pilotée par Mohamed Ouzzine (MP, opposition). Les émissaires de Rabat ont multiplié les réunions avec les délégations parlementaires des pays islamiques pour plaider la cause du royaume.
A noter que la délégation parlementaire marocaine était composée des membres des deux Chambres du Parlement, opposition et majorité réunies.
On regrettera juste les circonstances dans lesquelles a voyagé la délégation marocaine, à cause des tensions avec l’Algérie. Les parlementaires marocains ont dû transiter par un pays tiers pour aller à Alger, vu que l’espace aérien est fermé aux avions marocains ou immatriculés au Maroc. Une anomalie qui dure depuis un paquet d’années, privant toute une région – le Maghreb – de points de croissance que lui confère le gros potentiel de ces pays réunis. Dommage…
A noter que lors de cette rencontre à Alger, la députée marocaine Najoua Kouskous (PAM, parti de la majorité) a été élue au Comité exécutif de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI.
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